Victoria

Victoria

France, J. Triet, 2016
Note : 1.5 / 5 – Mauvais

Le film de Justine Triet s’apparentait à une comédie romantique classique, genre dans lequel on avait pu voir Virginie Efira à plusieurs reprises, et avec succès, ces dernières années. Mais point de comédie donc avec Victoria, plutôt un portrait surréaliste d’une femme parisienne, avocate pénaliste débordée et dépassée par les évènements et par ses sentiments. Le long-métrage s’avère donc un ovni difficile à apprécier. En effet, le scénario est inintéressant au possible. Cette histoire de procès entre un couple de proches pour des motifs incompréhensibles est déjà peu engageante. Mais, en plus, la présence, dans un procès totalement barré, d’un singe et d’un chien qui livrent leur témoignage, est d’une loufoquerie assez hallucinante. Virginie Efira fait de son mieux et est tout à fait convaincante. Ses grandes qualités de comédiennes ne sont pas remises en cause mais son personnage de pseudo femme moderne, libre, indépendante et débordée, est totalement caricatural. Ce qu’elle fait d’ailleurs subir à ses enfants dans le récit est d’ailleurs à la limite de l’indécence. Quant à Vincent Lacoste, il arrive une nouvelle fois à surnager grâce à plusieurs scènes dans lesquelles son dilettantisme fait merveille. Par contre, sur l’aspect romance, il peine vraiment à convaincre. Alors, on peut apprécier les films un brin décalés, atypiques, mais dans le cas de Victoria cela ne fonctionne pas.

R.M.