Maison de Retraite

Maison de Retraite

France, T. Gilou, 2022
Note : 2.5 / 5 – Moyen

Avec un casting de seconds rôles aussi savoureux, Thomas Gilou le réalisateur, Catherine Diament et Kev Adams au scénario, avaient de l’or en barre pour concocter une comédie aux petits oignons. Surtout que des monstres sacrés du cinéma français ont eu suffisament d’auto-dérision pour accepter ces rôles de personnes âgées plus ou moins séniles. C’est notamment le cas de Daniel Prévost, excellent et très juste dans le rôle d’un malade d’Alzheimer terriblement attachant. On a aussi plaisir à retrouver Marthe Villalonga, Firmine Richard ou Mylène Demongeot. Toutes trois sont également très convaincantes et incarnent de beaux personnages. Il y a aussi Gérard Depardieu qui régale comme toujours, Antoine Duléry qui est parfait en directeur d’EHPAD détestable, et Jarry qui apporte une très belle touche d’humour. Cela forme un très beau casting, sans oublier Kev Adams qui assure la comédie comme il sait si bien le faire. On passe donc un beau moment avec ces acteurs. D’autant plus que la thématique de la qualité de vie en maison de retraite a récemment été mis en avant dans l’actualité, rendant le film fort à propos. Mais le scénario s’avère être le gros point faible du long-métrage. Pas tellement dans sa mise en place, mais plutôt dans son épilogue particulièrement décevant. Rien n’est crédible et ne fonctionne dans un final semblant bâclé. On aurait d’ailleurs pu se passer en toute fin de film des caméos ridicules d’Alessandra Sublet et du producteur Stan Wawrinka.

R.M.