Jason Bourne

Jason Bourne

USA, P. Greengrass, 2016
Note : 3.5 / 5 – Bien

Après la parenthèse Capitaine Phillips (excellent film avec Tom Hanks) Paul Greengrass reprend donc en main la série des Bourne. On retrouve avec plaisir ce personnage si énigmatique qu’est Jason Bourne, interprété et incarné à la perfection par Matt Damon. Trois excellents acteurs et actrices lui donnent la réplique : la révélation Alicia Vikander, la référence Tommy Lee Jones et Vincent Cassel. Ce dernier est toujours un méchant très prisé des réalisateurs américains, et il prouve, une nouvelle fois, qu’ils ont raison de lui proposer ce genre de rôles. Même si on ne retrouve pas les mystères entourant le personnage de Bourne des premiers films, l’intrigue tissée autour de sa famille tient la route. Et il y a toujours ce projet secret de la CIA (Treadstone) qui focalise le mystère autour de notre héros. Dans ce nouvel opus s’y ajoute une thématique que l’on retrouve dans (trop) plein de films en ce moment : la protection des données privées sur Internet. Le récit a également trop souvent recours à des facilités sur les moyens technologiques à la disposition de la CIA : cela crée du rythme mais laisse la crédibilité de côté. Mais là où le film excelle vraiment, c’est dans sa mise en scène : le rythme est intense, très nerveux et les cascades impressionnantes de réalisme. C’est du grand spectacle divertissant que nous propose Paul Greengrass, lui qui maîtrise si bien les codes du thriller d’espionnage. On prendrait bien une suite.

R.M.