Camping 3

Camping 3

France, F. Onteniente, 2016
Note : 2.5 / 5 – Moyen

Quand on va voir un film de la série Camping, il faut savoir à quoi s’attendre, sinon il ne faut pas y aller. C’est très bas du casque, un peu beauf, parfois limite raciste mais, il bien faut le dire, on rigole aussi de bon cœur. Une nouvelle fois, dans ce troisième opus, Franck Dubosc tient le film à bout de bras. Malheureusement le scénario ne suit pas, aucune idée étant véritablement menée à son terme. Pourtant les dialogues sont plutôt bons, percutants, avec des gags efficaces. Gérard Jugnot, Michèle Laroque et leurs personnages respectifs n’apportent rien au film, et le font même bien faiblir dans sa deuxième partie. Sinon, on retrouve les habituels seconds rôles : Duléry est toujours très bon, par contre Claude Brasseur en fait trop cette fois-ci et ça ne marche pas. L’ambiance générale du film reste à peu près la même que lors des précédents opus, même si le thème principal du film est le choc des générations. Patrick Chirac, le personnage désormais culte interprété par Franck Dubosc, garde cette tonalité très populaire, simple et un peu déjanté à la fois. Sans aucun doute meilleur que Camping 2, le film n’atteint pas des sommets comiques, mais est un film estival pas désagréable à visionner. Il souffre malgré tout de longueurs dans sa deuxième partie, une durée raccourcie de 15 à 20 minutes aurait été souhaitable.

R.M.