Rogue One : a Star Wars Story

Rogue One : a Star Wars Story

USA, G. Edwards, 2016
Note : 4 / 5 – Très Bien

Entre les épisodes III et IV de Star Wars, la phrase suivante nous permettait de savoir que la rébellion s’était battue pour obtenir des documents importants : au cours de la bataille, des espions rebelles ont réussi à dérober les plans secrets de l’arme absolue de l’Empire, l’Étoile de la Mort. Voilà qui suffisait donc à Disney pour nous proposer un nouvel épisode de la saga Star Wars. Rogue One nous permet donc de redécouvrir la richesse de cet univers hors des intrigues Jedi et de la traditionnelle épopée entourant la famille Skywalker. En intercalant le récit entre les épisodes III et IV, les scénaristes ont fait le choix, qui ravira les fans de la saga, de se rapprocher de l’esprit de la première trilogie. Même si Rogue One reprend une bonne partie des costumes et des décors, quelques peu surannés, du film des années 70, les effets spéciaux sont heureusement parfaitement rafraîchis. Les décors de la lune Jedha, et surtout de la planète Scarif avec ses paysages maldiviens, sont sublimes. La bataille ayant d’ailleurs lieu sur cette dernière est visuellement magnifique. Mais Felicity Jones, qui interprète l’héroïne Jyn Erso, a bien du mal à nous faire oublier Daisy Ridley. Elle est en effet bien loin d’avoir la malice, l’espièglerie et la candeur du personnage de Rey, découvert dans l’épisode VII. Elle ne décroche pas un soupçon de sourire durant tout le film, nous proposant donc un personnage assez uniforme et très sombre. Il y a heureusement quelques seconds rôles charismatiques et l’ombre fascinante de Vador plane déjà sur la destinée de nos héros. Les thèmes de la rébellion, de la force et de l’espérance sont omniprésents, prélude au nouvel espoir de l’épisode IV. Le final s’imbrique d’ailleurs parfaitement avec la suite de la saga. Rogue One est donc un très bon moment passé dans le si riche univers créé par George Lucas.

R.M.