Nicky Larson et le Parfum de Cupidon

Nicky Larson et le Parfum de Cupidon

France, P. Lacheau, 2019
Note : 2 / 5 – Pas Terrible

Il y a deux points positifs qui ressortent de l’adaptation de Nicky Lason : le duo Lacheau-Fontan qui fonctionne à merveille et la mise en scène pleine de belles trouvailles visuelles. Pour le reste, c’est vraiment très décevant. Les clins d’œil au Club Dorothée n’apportent rien et sont assez lourdingues. Pamela Anderson fait une prestation assez pathétique, et c’est à se demander comment elle a pu accepter d’incarner un tel personnage. Les seconds rôles de la bande à Fifi, Tarek Boudali et Julien Arruti, ne sont vraiment pas à la hauteur des précédents films de Lacheau, et ne parviennent que très rarement à nous faire rire. Didier Bourdon n’est absolument pas crédible dans un rôle assez navrant. Chantal Ladesou et Jarry font aussi des apparitions dans le film et sont eux un peu plus convaincants. Mais le principal défaut du long-métrage reste le scénario affligeant concocté autour de cette histoire de parfum de Cupidon. Les deux premiers tiers du film échouent totalement à rendre l’intrigue attrayante et l’ennui guette. Le récit y est assez décousu et les quelques séquences comiques qui se suivent laborieusement ne suscitent que trop rarement l’hilarité. Heureusement la dernière demi-heure plus musclée et bien rythmée sauve le film de la déconvenue totale. On a aussi plaisir à retrouver les quelques musiques mythiques du dessin animé des années 90. Il y avait pourtant matière à faire bien mieux au vu du duo Nicky Larson – Laura qui s’avère vraiment convaincant. Et aussi au vu de ces quelques séquences joliment mises en scène et donc agréables à suivre, surtout dans le final.

R.M.